Le débroussaillage

C’est généralement la première action d’une campagne de démoustication. Elle consiste à dégager les accès aux gîtes larvaires. La qualité du débroussaillage déterminera la rapidité et la qualité des prospections et des traitements à venir. Principalement effectué en hiver, le dégagement des accès se poursuit en été, au fur et à mesure de la pousse de la végétation.
La prospection

C’est une activité déterminante de la démoustication. Elle consiste à rechercher les larves
de moustiques, à les prélever, à les identifier et à les cartographier.
Le résultat est toujours très attendu car c’est à ce moment que la
décision de traiter va se prendre. L’identification des espèces permet
de savoir si elles sont susceptibles de poser des problèmes. La
cartographie permet d’organiser la phase de traitement.
La connaissance du terrain, de l’écologie et du cycle de vie des moustiques est incontournable pour une efficacité optimale.
La cartographie

C’est un outil indispensable de la démoustication à plusieurs égards :
- la localisation des gîtes larvaires,
- le calcul des surfaces à traiter,
- le transfert des données au pilote d’hélicoptère pour le traitement aérien,
- la conservation des données.
Le traitement
C’est l’action phare de la démoustication. Elle s’effectue avec différents moyens de traitement.
La période de traitement s’étend de mars à octobre. La fréquence et l’importance des traitements dépendent essentiellement de la météorologie (précipitations, température). Cependant, il arrive dans certains cas, que ce soit l’action de l’homme qui impliquent un traitement (inondations provoquées).
Le produit utilisé est le Bti ou Bacillus thuringiensis var. israelensis. Ce produit est d’une grande sélectivité : il ne touche pas la faune non ciblée et possède une faible rémanence : de 24 à 48h.
Le Bti agit sur les larves. La lutte anti-larvaire a été choisie dans le Haut-Rhin pour ses qualités de préservation de l’environnement et son efficacité. Les méthodes de lutte ciblant les moustiques adultes ou les œufs sont beaucoup plus aléatoires (il est en effet difficile de localiser les individus dans l’espace) et polluantes : seuls des produits chimiques sont efficaces à ces stades de la vie du moustique.
Contrôle de nuisance


De manière à évaluer la nuisance liée aux piqûres des moustiques, un test appelé “test du mollet” est employé.
Il consiste à exposer son mollet à l’air libre durant 15 minutes et à capturer l’ensemble des moustiques qui le piquent. Il est habituellement pratiqué au crépuscule. Ce test permet d’estimer le “degré” de nuisance d’un lieu. Il permet aussi de contrôler la nuisance résiduelle après traitement.
Pour capturer un maximum de moustiques sur une durée plus longue, des appareils peuvent également être utilisés.